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La Tour Montparnasse
Actualité
Mis à jour le 11/01/2018 2 min

La Tour Montparnasse fait peau neuve

Sommaire

C’est parti : le projet de rénovation de la Tour Montparnasse a été validé. Les travaux devraient démarrer en 2019 pour une durée de cinq ans, avec un objectif en tête : que la Tour flambant neuve soit ouverte au public à l’occasion des Jeux olympiques de 2024. Véritable aboutissement pour la plus grande copropriété tertiaire d’Europe, cette rénovation marquera également un virage architectural. 

Une rénovation à la pointe des tendances architecturales

La rénovation de la Tour Montparnasse devrait bénéficier des dernières tendances architecturales, à l’instar d’une conception bioclimatique qui viendra modifier l’enveloppe de la façade.
Au-delà de l’aspect esthétique, cette réalisation a également pour but d’optimiser la consommation énergétique : le nouveau bâtiment devrait permettre de diviser par dix les niveaux de consommation actuels, avec un taux d’autonomie de 70 % !

La façade bioclimatique intégrera un système de récupération des eaux de pluie, des espaces végétalisés sous forme de terrasses dans les premiers étages, ainsi qu’une serre de 18 mètres de haut au sommet de la Tour (ce qui, au passage, fera passer la hauteur du plus haut gratte-ciel parisien à 230 mètres, contre 210 aujourd’hui).

À cette occasion, les copropriétaires bénéficieront aussi d’un désamiantage – un sujet qui revenait souvent sur le tapis.

La Tour Montparnasse, plus grande copropriété tertiaire d’Europe

Près de 300 copropriétaires composent la copropriété Ensemble Immobilier Tour Maine-Montparnasse (EITMM).
Celle-ci est composée de plusieurs bâtiments, au-delà de la Tour elle-même : la tour CIT, le centre commercial et un autre immeuble de bureaux.

Nul doute que le nombre et la diversité des copropriétaires a compliqué les négociations autour du projet de rénovation.
Cette copropriété regroupe des grandes entreprises, des PME et des particuliers (propriétaires, entre autres, de places de parking).
Autant dire que les moyens mis sur la table pour financer les travaux sont très hétérogènes – pour un coût global estimé à près de 700 millions d’euros.
D’ailleurs, les charges de copropriété à elles seules s’élèvent déjà à 20 millions d’euros par an !

Il aura donc fallu plusieurs années avant que l'assemblée générale des copropriétaires parvienne à valider ce projet, en 2015.
C’est désormais chose faite. Rendez-vous en 2024 pour le résultat final !

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    Karine Dabot
    Karine Dabot - Avocate associée

    Cet article a été relu par Karine Dabot, avocate depuis 1994 au barreau d'Aix-en-Provence.

    Spécialisée en droit bancaire, voies d'exécution et droit des sûretés, elle intervient principalement en contentieux civil et commercial, transactions immobilières et saisie immobilière.