Acheter un bien immobilier représente un investissement important. Bien acheter est donc crucial. Étape incontournable du processus d’achat : la négociation. Pour pouvoir négocier le prix d’un bien immobilier, il faut avoir des arguments fondés. La couleur du papier peint ne peut s’avérer déterminante. Par contre, la mise aux normes d’un réseau d’électricité apparaît logiquement comme un point de négociation.
La première étape consiste donc à lister les points qui peuvent justifier une négociation. Il faut pour cela que les éléments représentent un surcoût à plus ou moins long terme, ou qu’ils s’apparentent à un défaut du bien immobilier. Les procès-verbaux des dernières assemblées générales peuvent évoquer des travaux futurs, tels que la mise aux normes des ascenseurs, le ravalement de l’immeuble, l’étanchéité de la toiture, etc. Pour tous ces travaux à venir, en tant que futur copropriétaire, l’acheteur aura un coût à supporter. Il est donc logique de tenter de déduire tout ou partie de ces travaux du prix de vente. Le bouquet de diagnostics obligatoires peut également mettre en avant le besoin de réaliser des travaux. Le diagnostic électricité, notamment, peut révéler le besoin de rajouter la terre ou de refaire un tableau électrique. Armé de devis, l’acquéreur potentiel peut faire valoir ces coûts au propriétaire.
L’évolution de l’environnement peut également jouer sur le prix d’un bien immobilier. La future construction d’une résidence, créant à terme un vis-à-vis inexistant au moment de la vente, ou l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile, peuvent venir ajouter des nuisances. Accepter ces nuisances, en contrepartie d’une réduction du prix immobilier, peut être intéressant tant pour le vendeur, qui pourrait avoir plus de difficultés à vendre à terme, que pour l’acquéreur qui pourra acheter moins cher. Une nuisance peut être tolérée différemment par chacun. Le bruit d’un train sera insupportable à certains, mais évoquera le voyage à d’autres. Quoi qu’il en soit, l’absence de nuisance sonore reste la plus souhaitable des situations.
Il faut donc étudier tous les éléments de manière objective afin d’en faire des arguments. En cas de vente par l’intermédiaire d’une agence immobilière, l’agent immobilier peut jouer un rôle de tiers de confiance. Il a de plus tout à intérêt à conseiller le propriétaire et à réaliser la vente le plus rapidement possible. Il pourra être un relai pour convaincre le propriétaire de faire un effort sur le prix de vente.
Hormis le coup de cœur ou la contrainte externe, comme la nécessité de déménager à échéance fixe par exemple, il est conseillé de prendre son temps. Mieux vaut rater une opportunité que de regretter d’avoir payé trop cher son logement. La patience de l’acquéreur face à un vendeur pressé pourra inciter ce dernier à faire baisser le prix, afin de conclure au plus vite la vente de son bien.
Enfin, une offre d’achat écrite, même en dessous du prix de vente, peut faire réfléchir le propriétaire, qui y trouvera la garantie d’une vente à court terme.
Karine DABOT a prêté serment en Septembre 1994 après avoir effectué ses études à la faculté de droit de Reims.
Karine DABOT intervient principalement en contentieux civil et commercial, procédures collectives, voies d’exécution, et notamment en matière de saisie immobilière.
Mis à jour le 24/10/2022 3 min
Comment négocier le prix d’un bien immobilier
Sommaire
Acheter un bien immobilier représente un investissement important. Bien acheter est donc crucial. Étape incontournable du processus d’achat : la négociation. Pour pouvoir négocier le prix d’un bien immobilier, il faut avoir des arguments fondés. La couleur du papier peint ne peut s’avérer déterminante. Par contre, la mise aux normes d’un réseau d’électricité apparaît logiquement comme un point de négociation.
La première étape consiste donc à lister les points qui peuvent justifier une négociation. Il faut pour cela que les éléments représentent un surcoût à plus ou moins long terme, ou qu’ils s’apparentent à un défaut du bien immobilier. Les procès-verbaux des dernières assemblées générales peuvent évoquer des travaux futurs, tels que la mise aux normes des ascenseurs, le ravalement de l’immeuble, l’étanchéité de la toiture, etc. Pour tous ces travaux à venir, en tant que futur copropriétaire, l’acheteur aura un coût à supporter. Il est donc logique de tenter de déduire tout ou partie de ces travaux du prix de vente. Le bouquet de diagnostics obligatoires peut également mettre en avant le besoin de réaliser des travaux. Le diagnostic électricité, notamment, peut révéler le besoin de rajouter la terre ou de refaire un tableau électrique. Armé de devis, l’acquéreur potentiel peut faire valoir ces coûts au propriétaire.
L’évolution de l’environnement peut également jouer sur le prix d’un bien immobilier. La future construction d’une résidence, créant à terme un vis-à-vis inexistant au moment de la vente, ou l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile, peuvent venir ajouter des nuisances. Accepter ces nuisances, en contrepartie d’une réduction du prix immobilier, peut être intéressant tant pour le vendeur, qui pourrait avoir plus de difficultés à vendre à terme, que pour l’acquéreur qui pourra acheter moins cher. Une nuisance peut être tolérée différemment par chacun. Le bruit d’un train sera insupportable à certains, mais évoquera le voyage à d’autres. Quoi qu’il en soit, l’absence de nuisance sonore reste la plus souhaitable des situations.
Il faut donc étudier tous les éléments de manière objective afin d’en faire des arguments. En cas de vente par l’intermédiaire d’une agence immobilière, l’agent immobilier peut jouer un rôle de tiers de confiance. Il a de plus tout à intérêt à conseiller le propriétaire et à réaliser la vente le plus rapidement possible. Il pourra être un relai pour convaincre le propriétaire de faire un effort sur le prix de vente.
Hormis le coup de cœur ou la contrainte externe, comme la nécessité de déménager à échéance fixe par exemple, il est conseillé de prendre son temps. Mieux vaut rater une opportunité que de regretter d’avoir payé trop cher son logement. La patience de l’acquéreur face à un vendeur pressé pourra inciter ce dernier à faire baisser le prix, afin de conclure au plus vite la vente de son bien.
Enfin, une offre d’achat écrite, même en dessous du prix de vente, peut faire réfléchir le propriétaire, qui y trouvera la garantie d’une vente à court terme.
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Karine DABOT a prêté serment en Septembre 1994 après avoir effectué ses études à la faculté de droit de Reims.
Karine DABOT intervient principalement en contentieux civil et commercial, procédures collectives, voies d’exécution, et notamment en matière de saisie immobilière.
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